Il y a quelques années encore, on présentait le fœtus comme un être en développement dans le ventre maternel, sans émotion, ni pensées. Ce qui permettait un réel détachement émotionnel sur ce que vivait les parents à ce moment là : poursuite du travail, absence d’écoute lorsqu’une fausse couche apparaît avant la grossesse, schéma d’accouchement protocolaire sans questionnement possible etc.
Aujourd’hui, il s’avère que de plus en plus d’études démontrent l’activité du bébé in utéro et ses réactions face aux émotions de la mère particulièrement mais du père également. Le fœtus, de part son immersion complète dans le liquide, le pousse a un état second, proche méditatif, pour mieux enregistrer dans ses cellules les informations vécues par le couple parental.
Comment se rendre compte de cette activité et permettre à son bébé d’arriver dans les « meilleures » conditions ?
Comment permettre à notre futur enfant de ne pas transposer nos blessures, nos poids génétiques ? Pas si simple que ça, je l’avoue. Il n’y a pas de recette miracle mais une approche plus globale de la gestation et du choix de l’état émotionnel dans lequel accueillir cet enfant.
Par le Toucher Affectif, autrement dit, l’haptonomie, on vient accompagner ce lien mère-enfant, père-enfant, père-mère. Cela va au delà bien sur du simple jeu de mouvement in utéro, il vient parler de l’histoire de la famille, de sa place dans ce monde et venir progressivement influencé les cellules en formation de notre enfant.
Le fœtus est doué de proprioception, un être en formation, prêt à interroger, répondre aux sollicitations de ses parents, prêt à exprimer avec intérêt ce pourquoi il vient en ce monde, dans cette famille.
L’haptonomie est bien plus qu’une histoire de toucher, il vient animer un désir profond de faire autrement, de venir changer les choses en ce moment et d’offrir à cet enfant la possibilité de venir comme il est, dans son entièreté.